Les mauvaises herbes : les plantes saxifrages: presque sans racines, semés par le vent elles doivent leur nom à la puissance de leur poussé, capable de briser la résistance de pierres. « Les herbes folles » sont en fait, très résistantes et leur pouvoir de s’accrocher à la terre, nous montre ses capacités d’adaptation.  Vive les mauvaises herbes!

J’imagine que c’est lié au mot: Pato, en espagnol désigne l’animal, palmipède, mais dans l’argot de rue de Medellin, un pato, c’est aussi un mec, un « n’importe qui », c’est négatif, et c’est liée aussi au langage des mafias, je lie d’une manière ou d’une autre le mot Pato à violence, sang, etc. Ici je photographie les étapes de fabrication du foie gras et du magret dans le sud ouest et malgré la mise à mort,  je trouve une certaine beauté dans ces images.    

Le quartier du Doce de octubre a des caractéristiques très particulières, une entre elles, le pic de la montagne qui fait penser à une dorsale de requin. Cette vue est prise d’en  bas. Je l’ai toujours vue de loin, jusqu’en 2011, quand  je pus aller dans le quartier, le parcourir  et vaincre mes peurs et aprioris.

Encore le douze d’octobre… c’est symbolique que ce quartier de Medellín porte une date et une célébration nommé « le jour de la race ». Il y a dans un point au nord du quartier un rocher, une sorte de météorite, au milieu des ruelles et maisons de fortune. C’est un lieu privilégié pour regarder vers le sud de la ville.